Cette première semaine d’Octobre nous invite à être comme des petits enfants, avec Thérèse, François, et nos anges gardiens.
Thérèse a fait très jeune l’expérience que Dieu l’aimait d’un amour inconditionnel. Toute sa vie a été une réponse à cet amour du Père. Elle est comme un enfant qui reçoit tout de Dieu; pour cela, il faut être petit, ne pas avoir honte de sa faiblesse parce qu’on sait que Dieu veut nous combler de sa miséricorde. La «Petite Voie», cette petite voie d’amour, est un chemin d’abandon et de confiance. «Plus tu seras pauvre, plus Jésus t’aimera» écrit-elle. Ainsi, elle laisse toute la place à Dieu, elle ne s’approprie pas de mérites, elle veut simplement «aimer et faire aimer» Dieu.
Elle est proche de François d’Assise, elle «admire et envie son humilité». François, le «Poverello», qui a tout donné, humble, qui est une créature parmi ses frères et sœurs les autres créatures. Ni plus, ni moins. Et qui, du coup, a le cœur ouvert à la louange: «Loué sois-tu , Seigneur !…»
Entre Thérèse et François, nos anges gardiens, que le Père, dans sa grande sollicitude a placés auprès de chacun de nous. On a du mal à y croire… Tant de prévenance…
Et pourtant, «Il a donné ordre à ses anges de te guider en toutes tes voies» ( Ps 90) Thérèse le savait, et elle y répond dans un de ses poèmes, en s’adressant à son ange gardien: Connaissant ma grande faiblesse, Tu me diriges par la main, Et je te vois avec tendresse ôter la pierre du chemin».
N’est-ce pas cette sollicitude pleine de tendresse que nous sommes invités à contempler cette semaine ? Lorsque nous relisons notre journée, puissions-nous nous réjouir de notre faiblesse qui nous permet de nous appuyer sur l’amour miséricordieux de Dieu et lui rendre grâce pour tous ces signes de sollicitude envers nous !
Laurence de Crouy-Chanel, Communauté du Chemin Neuf