Comme à Timothée, Dieu nous a confié la mission d’annoncer l’Evangile par la parole bien sûr, mais surtout par notre manière d’agir. L’Esprit-Saint nous rend capables d’accomplir cette mission.
Annoncer l’évangile est chose si normale qu’il n’y a pas de récompense à attendre. Quelle place dans nos vies pour cette annonce ? En absence de résultats visibles, quels repères avons-nous pour savoir si nous le faisons bien ?
Nous avons parfois l’impression que Dieu nous abandonne et laisse tomber son Eglise : le manque de vocations, la diminution des pratiquants et peut-être des croyants ; les guerres, la pollution, les famines, la délinquance. Sans chercher un coupable, essayons, devant Dieu, de regarder en face cette situation.
Demandons à l’Esprit de ranimer la flamme en nous et qu’il nous donne de lire les premiers signes de sa présence et de son action. Alors, nous retrouverons la foi et l’espérance nécessaires pour poursuivre ce travail qui parait sans fin.
Certes, nous continuerons à avancer à tâtons. Mais nous savons que Dieu nous donne les sacrements qui balisent notre route et nous guident dans la marche vers le Royaume. Vivons l’Eucharistie, dès ce dimanche, comme un signe que Dieu nous donne aujourd’hui de sa présence avec nous.
Roland Scagliotti, diacre